Moeurs et coutumes

A travers leur histoire millénaire, les Vietnamiens ont travaillé avec assiduité et combattu courageusement pourédifier et protéger le pays. De cette histoire héroïque est née une tradition de solidarité et une culture riche d’identités nationales. C’est cette tradition et cette culture qui ont donné au peuple vietnamien la force pour surmonter toutes les épreuves, vaincre les agresseurs étrangers, protéger leur patrie et réussir dans l’œuvre de renouveau.
Mais à l’heure de la mondialisation, le risque d’homogénéité culturelle est grand. Les Vietnamiens en ont pris pleinement conscience et ont fortement adhéré au concept de la diversité culturelle.
De concert avec les efforts nationaux, VIETNAM ORIGINAL TRAVEL souhaite vous faire découvrir certains aspects culturels dont nous sommes fiers.

Cultes antiques :
Ce culte millénaire, qui repose su la croyance selon laquelle les ancêtres continent à vivre parmi leurs dscendants, s’est  renforcé au contact du confucianisme, qui insiste, entre autres devoirs, sur la notion de piété filiale (hieu). Les ancêtres accorderont protection et bienfaits à leurs descendants si ces derniers les honorent et s’ils entretiennent leur tombe.
Dans chaque maison, les ancêtres son représentés, jusqu’à la cinquième génération, par des tablettes posées sur un autel. Traditionnellement, la tablette est contenue dans une boîte rouge (couleur faste), elle-même enfermée dans un étui laqué rouge et agrémenté d’une sobre décoration dorée. Sur ces planchettes rectangulaires figurent, en caractères chinois, les noms de famille, les titres ainsi que les surnoms symboliques et littéraires du défunt, ses dates de naissance et de décès, ainsi que le nom du donateur.
Le culte des Ancêtres est assuré par le descendant le plus âgé de la branche aînée du clan. On ne manque jamais d’informer les ancêtres d’une naissance, d’un décès ou de tout événement important dans la vie de ce clan.
Manquer d’honorer la mémoire de ses ancêtres est considéré comme un grave acte d’impiété filiale, classé parmi “les six crimes atroces”. Le culte ancestral exige, par ailleurs, de tout Vietnamien qu’il se marie et qu’il ait un fils pour assurer la pérennité du rituel. Ce sont en effet ces rites qui soudent et renforcent la notion de clan familial (ho ou tac), base du système social vietnamien.
Lors des anniversaires commémorant la mort d’un défunt, ses proches se réunissent pour faire des offrandes de nourriture et d’encens. On se prosterne devant l’autel où l’on brûle de la monnaie de papier. On se rend ensuite au cimetière afin de prier et d’entretenir les tombes. La tradition veut que l’on honore la mémoire du disparu lors des troisième, quatrante-neuvième et centième jours après l’enterrement. Les Vietnamiens rendent également hommage à leurs ancêtres lors des fêtes du Nouvel An lunaire, qui symbolise la communion des vivants et des morts à travers le renouveau de la nature, et durant la fête de “la Pure Clarté” (Thanh Minh), célébrée soixante jours après la fête du Printemps. La famille se rend alors au cimetière pour entretenir la tombe de ses défunts.

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